La Cité interdite

 

La cité en quelques chiffres :

150 000 mètres carrés de construction

800 palais

70 hectares de superficie

8704 pièces

Interdite au peuple pendant 505 ans.

Un peu d’histoire :

La Cité interdite a été construite par l’empereur Yongle, troisième empereur de la dynastie des Ming. Avant son règne, la capitale de la Chine était Nanjin.

Après avoir conquis le trône, Yongle est très critiqué par sa Cour et par les hauts dignitaires. Il fait exécuté des dizaines de milliers d’opposants mais n’arrive pas, malgré tout, à s’apaiser. Craignant un coup d’Etat, il installe le siège de son gouvernement à Penping, que Yongle renomma Beijing, la « capitale du nord », et qui n’était alors qu’une petite cité monghole.. Il fait d’abord rasé tous les palais monghols de la ville puis exige qu’on lui construise le plus grand palais du monde, le reflet du ciel sur terre afin de légitimer son règne. Il remplace les hauts dignitaires par une Cour d’eunuques qu’il juge plus fiables. Il confie la construction du palais à l’un d’eux ; Juan Han. La construction durera 13 ans, de 1407 à 1420. La Cité ne perdra son titre de centre politique de la Chine qu’en 1912, à la mort de Puyi, le dernier empereur chinois. Elle restera fermée au public jusqu’en 1925.

Jardin de la Cité interdite

Cité interdite

Place de la Cité interdite

La Cité interdite vue du ciel. Google Maps

Visiter la Cité Interdite en ligne

(allez voir le Pavillon des Mélodies Joyeuses ! Une petite merveille…)

Informations pratiques :

Ouvert de 8h30 à 17h00 (hors saison 16h30).  Prévoir au moins 4h.

Prix : 60 à 100 yuan selon les prestations (guide audio ou non).

Métro : Tiananmen Est ou Ouest.

 

Le Temples de Lamas

Ce palais appartenait à l’empereur Tongzheng, qui le fit bâtir en 1694. Il fut ensuite offert en 1732 aux moines tibétains de la ville.  Le Temple des Lamas est, aujourd’hui encore, le plus grand lieux de culte bouddhiste en dehors des frontières du Tibet. A l’époque la plus prospère du temple, 300 lamas y logeaient. Aujourd’hui, des moines y habitent encore et de nombreuses personnes viennent prier et faire des offrandes au temple.

L’architecture du temple s’inspire largement de l’influence tibétaine même si l’on retrouve des éléments typiques de la culture monghol.

Le Temple des Lamas est très visité, et notamment pour son Bouddha de 26 m de haut en bois de santal blanc. Celui-ci a été construit à partir d’un seul arbre.

Informations pratiques :
28, Yonghegong Dajie

Dongcheng District
Pékin (Beijing)
Tél : 6404 4499

Ouvert tous les jours de 9h à 16h.

Entrée : 25 yuans

 

Le Temple de Dongyue

C’est le temple qui m’a le plus émue car il y règne une atmosphère très particulière. Chaque personne qui passe y prier laisse une petite palette de bois rouge où est inscrit la raison de sa visite. L’accumulation de ces palettes montre à quel point ce temple taoïste est visité. Il y a aussi ce fort contraste entre ce endroit calme, verdoyant et empli d’histoire et les buildings qui se dressent au milieu des arbres du temple.

Un moment de recueillement au milieu du tumulte de Pékin.

 

 

Plan. Temple de Dongyue

 

Informations pratiques :
141 Chaoyangmenwai Dajie, Chaoyang District

Quartier : Métro Chaoyangmen

Tel : +86 10 6551 0151

Horaires : 8h30-16h30 du mardi au dimanche (fermeture des guichets à 16h30)

Entrée: 10 yuans

Le Palais d’été

Patrimoine mondial de l’Unesco, le palais d’été fut construit en 1750 par l’empereur Qianlong pour sa mère. Détruit à deux reprises, il fut rebâtit par l’impératrice Cixi en 1886 et 1902.

C’est un grand parc de 3 km2. Le lac Kunming, au centre du parc, est entouré de plusieurs collines. Tout autour, des pavillons et des jardins paysagers à la chinoise.

A mon avis à faire mais pas transcendant.

 

 

 

Plan. Palais d’été/Summer Palace

 

Informations pratiques :

De 6h30 à 20h du 1er avril au 31 octobre et de 7h à 19h en hiver.
50 yuan par personne.

Nombreux bus depuis le centre ville, pour le taxi compter environ 50 yuan.

Et pour mieux comprendre le gap culturel entre la chine des temples et palais, la République Populaire de Chine puis l’ouverture au capitalisme, lisez le roman “Brothers” de Yua Hua : Critique du Magazine Littéraire (mai 2008)