Carnet de voyage d’une immersion en tribu Akha (3)

Hier, l’ambiance s’est largement détendue. Je pense que travailler ensemble dans les champs y a largement contribué (sans me vanter, j ai déboisé la moitié de la jungle birmane, ce qui a du les impressionner). Je me laisse davantage aller aussi et je réussis même a les faire rire au repas grâce a la célèbre blague du farang qui croque dans un piment (nota bene : fou rire assuré sauf pour vous. A n’utiliser qu’en cas d’extrême urgence).

Quelques personnes s’invitent chez Ama pour me faire découvrir danses et chants traditionnels. Là encore, nous riions beaucoup lorsque je me trompe de pas.

Danse Akha chez Ama.

Puis c’est à mon tour de chanter. Ce sera ” Le tourbillon de la vie”, une chanson qui me rappelle beaucoup de personnes qui me sont chères.

Interprétation douteuse du Tourbillon de la vie.

S’ensuit une journée calme ou nous restons à la maison. Nous changeons une barrière de place grâce à des marteaux d’un demi quintal chacun. Puis nous hachons menu un tronc de bananier pour les cochons ( vu l’étendue de ma culture porcine, je suis incapable de vous dire s’il s’agit de nourriture ou de litière).

Excusez mon style mais je suis tout occupée à machônner  mon igname dont chaque bouchée est une découverte ; sucré, pâteux, brulé…Un vrai delice !